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L'archipel en feu(Kobo/電子書)

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商品詳情
作者:
ISBN:
1230000781954
出版社:
出版日期:
2015/11/18
  • 內文簡介

  • Le 18 octobre 1827, vers cinq heures du soir, un petit bâtiment
    levantin serrait le vent pour essayer d'atteindre avant la nuit le
    port de Vitylo, à l'entrée du golfe de Coron.

    Ce port, l'ancien Oetylos d'Homère, est situé dans l'une de ces
    trois profondes indentations qui découpent, sur la mer Ionienne et
    sur la mer Égée, cette feuille de platane, à laquelle on a très
    justement comparé la Grèce méridionale. Sur cette feuille se
    développe l'antique Péloponnèse, la Morée de la géographie
    moderne. La première de ces dentelures, à l'ouest, c'est le golfe
    de Coron, ouvert entre la Messénie et le Magne; la seconde, c'est
    le golfe de Marathon, qui échancre largement le littoral de la
    sévère Laconie; le troisième, c'est le golfe de Nauplie, dont les
    eaux séparent cette Laconie de l'Argolide.

    Au premier de ces trois golfes appartient le port de Vitylo.
    Creusé à la lisière de sa rive orientale, au fond d'une anse
    irrégulière, il occupe les premiers contreforts maritimes du
    Taygète, dont le prolongement orographique forme l'ossature de ce
    pays du Magne. La sûreté de ses fonds, l'orientation de ses
    passes, les hauteurs qui le couvrent, en font l'un des meilleurs
    refuges d'une côte incessamment battue par tous les vents de ces
    mers méditerranéennes.

    Le bâtiment, qui s'élevait, au plus près, contre une assez fraîche
    brise de nord-nord-ouest, ne pouvait être visible des quais de
    Vitylo. Une distance de six à sept milles l'en séparait encore.
    Bien que le temps fût très clair, c'est à peine si la bordure de
    ses plus hautes voiles se découpait sur le fond lumineux de
    l'extrême horizon.

    Mais ce qui ne pouvait se voir d'en bas pouvait se voir d'en haut,
    c'est-à-dire du sommet de ces crêtes qui dominent le village.
    Vitylo est construit en amphithéâtre sur d'abruptes roches que
    défend l'ancienne acropole de Kélapha. Au-dessus se dressent
    quelques vieilles tours en ruine, d'une origine postérieure à ces
    curieux débris d'un temple de Sérapis, dont les colonnes et les
    chapiteaux d'ordre ionique ornent encore l'église de Vitylo. Près
    de ces tours s'élèvent aussi deux ou trois petites chapelles peu
    fréquentées, desservies par des moines.

    Ici, il convient de s'entendre sur ce mot «desservies» et même sur
    cette qualification de «moine», appliquée aux caloyers de la côte
    messénienne. L'un d'eux, d'ailleurs, qui venait de quitter sa
    chapelle, va pouvoir être jugé d'après nature.

    À cette époque, la religion, en Grèce, était encore un singulier
    mélange des légendes du paganisme et des croyances du
    christianisme. Bien des fidèles regardaient les déesses de
    l'antiquité comme des saintes de la religion nouvelle.
    Actuellement même, ainsi que l'a fait remarquer M. Henry Belle,
    «ils amalgament les demi-dieux avec les saints, les farfadets des
    vallons enchantés avec les anges du paradis, invoquant aussi bien
    les sirènes et les furies que la Panagia». De là, certaines
    pratiques bizarres, des anomalies qui font sourire, et, parfois,
    un clergé fort empêché de débrouiller ce chaos peu orthodoxe.

    Pendant le premier quart de ce siècle, surtout -- il y a quelque
    cinquante ans, époque à laquelle s'ouvre cette histoire -- le
    clergé de la péninsule hellénique était plus ignorant encore, et
    les moines, insouciants, naïfs, familiers, «bons enfants,»
    paraissaient assez peu aptes à diriger des populations
    naturellement superstitieuses.

    Si même ces caloyers n'eussent été qu'ignorants! Mais, en
    certaines parties de la Grèce, surtout dans les régions sauvages
    du Magne, mendiants par nature et par nécessité, grands
    quémandeurs de drachmes que leur jetaient parfois de charitables
    voyageurs, n'ayant pour toute occupation que de donner à baiser
    aux fidèles quelque apocryphe image de saint ou d'entretenir la
    lampe d'une niche de sainte, désespérés du peu de rendement des
    dîmes, confessions, enterrements et baptêmes, ces pauvres gens,
    recrutés d'ailleurs dans les plus basses classes, ne répugnaient
    point à faire le métier de guetteurs -- et quels guetteurs! --
    pour le compte des habitants du littoral.

    Aussi, les marins de Vitylo, étendus sur le port à la façon de ces
    lazzaroni auxquels il faut des heures pour se reposer d'un travail
    de quelques minutes, se levèrent-ils, lorsqu'ils virent un de
    leurs caloyers descendre rapidement vers le village, en agitant
    les bras.

    C'était un homme de cinquante à cinquante-cinq ans, non seulement
    gros, mais gras de cette graisse que produit l'oisiveté, et dont
    la physionomie rusée ne pouvait inspirer qu'une médiocre
    confiance.

    «Eh! qu'y a-t-il, père, qu'y a-t-il?» s'écria l'un des marins, en
    courant vers lui.

    Le Vitylien parlait de ce ton nasillard qui ferait croire que
    Nason a été un des ancêtres des Hellènes, et dans ce patois
    maniote, où le grec, le turc, l'italien et l'albanais se
    mélangent, comme s'il eût existé au temps de la tour de Babel.

    «Est-ce que les soldats d'Ibrahim ont envahi les hauteurs du
    Taygète? demanda un autre marin, en faisant un geste d'insouciance
    qui marquait assez peu de patriotisme.

    -- À moins que ce ne soient des Français, dont nous n'avons que
    faire! répondit le premier interlocuteur.

    -- Ils se valent!» répliqua un troisième.

    Et cette réponse indiquait combien la lutte, alors dans sa plus
    terrible période, n'intéressait que légèrement ces indigènes de
    l'extrême Péloponnèse, bien différents des Maniotes du Nord, qui
    marquèrent si brillamment dans la guerre de l'Indépendance. Mais
    le gros caloyer ne pouvait répliquer ni à l'un ni à l'autre. Il
    s'était essoufflé à descendre les rapides rampes de la falaise. Sa
    poitrine d'asthmatique haletait. Il voulait parler, il n'y
    parvenait pas. Au moins, l'un de ses ancêtres en Hellade, le
    soldat de Marathon, avant de tomber mort, avait-il pu prononcer la
    victoire de Miltiade. Mais il ne s'agissait plus de Miltiade ni de
    la guerre des Athéniens et des Perses. C'étaient à peine des
    Grecs, ces farouches habitants de l'extrême pointe du Magne.

    «Eh! parle donc, père, parle donc!» s'écria un vieux marin, nommé
    Gozzo, plus impatient que les autres, comme s'il eût deviné ce que
    venait annoncer le moine.

    Celui-ci parvint enfin à reprendre haleine. Puis, tendant la main
    vers l'horizon:

    «Navire en vue!» dit-il.

    Et, sur ces mots, tous les fainéants de se redresser, de battre
    des mains, de courir vers un rocher qui dominait le port. De là,
    leur regard pouvait embrasser la pleine mer sur un plus vaste
    secteur.

    Un étranger aurait pu croire que ce mouvement était provoqué par
    l'intérêt que tout navire, arrivant du large, doit naturellement
    inspirer à des marins fanatiques des choses de la mer. Il n'en
    était rien, ou, plutôt, si une question d'intérêt pouvait
    passionner ces indigènes, c'était à un point de vue tout spécial.

    En effet, au moment où s'écrit -- non au moment où se passait
    cette histoire -- le Magne est encore un pays à part au milieu de
    la Grèce, redevenue royaume indépendant de par la volonté des
    puissances européennes, signataires du traité d'Andrinople de
    1829. Les Maniotes, ou tout au moins ceux de ce nom qui vivent sur
    ces pointes allongées entre les golfes, sont restés à demi
    barbares, plus soucieux de leur liberté propre que de la liberté
    de leur pays. Aussi cette langue extrême de la Morée inférieure a-
    t-elle été, de tout temps, presque impossible à réduire. Ni les
    janissaires turcs, ni les gendarmes grecs n'ont pu en avoir
    raison. Querelleurs, vindicatifs, se transmettant, comme les
    Corses, des haines de familles, qui ne peuvent s'éteindre que dans
    le sang, pillards de naissance et pourtant hospitaliers,
    assassins, lorsque le vol exige l'assassinat, ces rudes
    montagnards ne s'en disent pas moins les descendants directs des
    Spartiates; mais, enfermés dans ces ramifications du Taygète, où
    l'on compte par milliers de ces petites citadelles ou «pyrgos»
    presque inaccessibles, ils jouent trop volontiers le rôle
    équivoque de ces routiers du moyen âge dont les droits féodaux
    s'exerçaient à coups de poignard et d'escopette.

    Or, si les Maniotes, à l'heure qu'il est, sont encore des demi-
    sauvages, il est aisé de s'imaginer ce qu'ils devaient être, il y
    a cinquante ans. Avant que les croisières des bâtiments à vapeur
    n'eussent singulièrement enrayé leurs déprédations sur mer,
    pendant le premier tiers du ce siècle, ce furent bien les plus
    déterminés pirates que les navires de commerce pussent redouter
    sur toutes les Échelles du Levant.

    Et précisément, le port de Vitylo, par sa situation à l'extrémité
    du Péloponnèse, à l'entrée de deux mers, par sa proximité de l'île
    de Cérigotto, chère aux forbans, était bien placé pour s'ouvrir à
    tous ces malfaiteurs qui écumaient l'Archipel et les parages
    voisins de la Méditerranée. Le point de concentration des
    habitants de cette partie du Magne portait plus spécialement alors
    le nom de pays de Kakovonni, et les Kakovonniotes, à cheval sur
    cette pointe que termine le cap Matapan, se trouvaient à l'aise
    pour opérer. En mer, ils attaquaient les navires. À terre, ils les
    attiraient par de faux signaux. Partout, ils les pillaient et les
    brûlaient. Que leurs équipages fussent turcs, maltais, égyptiens,
    grecs même, peu importait: ils étaient impitoyablement massacrés
    ou vendus comme esclaves sur les côtes barbaresques. La besogne
    venait-elle à chômer, les caboteurs se faisaient-ils rares dans
    les parages du golfe de Coron ou du golfe de Marathon, au large de
    Cérigo ou du cap Gallo, des prières publiques montaient vers le
    Dieu des tempêtes, afin qu'il daignât mettre au plein quelque
    bâtiment de fort tonnage et de riche cargaison. Et les caloyers ne
    se refusaient point à ces prières, pour le plus grand profit de
    leurs fidèles.

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