作者: | |
ISBN: | 1230003302675 |
出版社: | |
出版日期: | 2019/06/30 |
內文簡介
Chroniques de la Canongate (en anglais Chronicles of the Canongate) est le titre collectif sous lequel sont édités deux nouvelles et deux romans de l’auteur écossais Walter Scott. La publication se fait en deux séries.
La première, comprenant La Veuve des Highlands, Les Deux Bouviers et La Fille du chirurgien, paraît le 30 octobre 1827.
La seconde, constituée de La Jolie Fille de Perth, paraît le 15 mai 1828.
Les nouvelles La Veuve des Highlands et Les Deux Bouviers sont considérées comme deux des chefs-d’œuvre de Scott. Le roman La Jolie Fille de Perth est l’une des plus belles réussites de sa période tardive.
La Veuve des Highlands
Elspat, ou la femme de l’Arbre, est la veuve de Hamish MacTavish, dit Hamish MacTavish Mhor (le grand), un redoutable cateran — un gentilhomme highlander vivant du vol des troupeaux des « Saxons » (les Lowlanders). Après l’écrasement des jacobites à la bataille de Culloden, le cateran est tué par les habits rouges. Elspat parvient à s’enfuir entre les balles, emportant Hamish Bean, leur nouveau-né.
Depuis, elle vit misérablement avec Hamish Bean dans une cabane isolée, au flanc du Ben Cruachan (en). Elspat s’imagine que le manque de considération dont elle souffre actuellement n’est que provisoire. Elle place tous ses espoirs dans son fils. Il deviendra un cateran aussi respecté que son père. Car Elspat ignore tout du grand changement opéré dans le pays après la défaite des jacobites. La loi s’est substituée aux ravages des pillards : « Ce principe moral, qui naît si naturellement et si justement dans l’esprit de ceux qui ont été élevés sous un gouvernement stable dont les lois protègent les biens du faible contre les incursions du fort, étaient pour la pauvre Elspat un livre fermé et une source cachée. »
Hamish, lui, a tôt fait d’envisager les dangers et le déshonneur désormais attachés à la condition de cateran. Il lui devient chaque jour plus insupportable de rester prisonnier d’une mère possessive, dans une cabane où tous deux meurent de faim. Il s’engage dans un régiment hanovrien qui va partir combattre les Français en Amérique. Plus grave encore aux yeux de sa mère, le commandant de ce régiment est un Campbell, un membre du clan qui a trempé dans le massacre de Glencoe, où des aïeux d’Elspat figuraient au nombre des victimes.
Elspat fait boire à son fils un narcotique, afin qu’il ne rejoigne pas au jour dit son régiment. Car elle n’ignore pas le sort réservé aux déserteurs : les verges, « la punition d’un chien désobéissant », la punition qui déshonore « comme soldat et comme gentilhomme ». Elspat ne doute pas que, plutôt que de se soumettre à cette infamie, Hamish ne choisisse de déserter pour de bon et de marcher dans les pas glorieux de son père. Roches, lacs et montagnes, passages dangereux et sombres forêts lui permettront de déjouer toutes les recherches.
Mais Hamish refuse de fuir. Il attend, ne sachant encore quelle conduite il va tenir. Va-t-il tenter de s’expliquer ? Va-t-il résister, afin de se faire tuer sur place, évitant ainsi la punition dégradante ?Les Deux Bouviers
Robin Oig, bouvier highlander, s’apprête à quitter Doune (au nord-ouest de Stirling, en Écosse) pour conduire un troupeau de bœufs en Angleterre. Sa tante Janet, douée de seconde vue, voit du sang anglais sur sa main et sur son poignard. Elle réussit à le convaincre de confier l’arme au conducteur d’un autre troupeau, le lowlander Hugh Morrison.
Robin se met en route. Il rejoint à Falkirk son ami, le bouvier anglais Harry Wakefield. Les deux hommes se connaissent depuis trois ans. Ils voyagent souvent ensemble, et fort joyeusement.
Ils arrivent en Angleterre, dans le Cumberland. En quête d’une pâture pour leurs troupeaux respectifs, les deux amis choisissent de se séparer pour tenter la chance chacun de son côté. Harry fait affaire avec le bailli d’un domaine. Le propriétaire, se méfiant de son bailli, a pourtant ordonné qu’un tel marché ne puisse être conclu que par lui-même. Comme il est absent, le bailli passe outre.
Robin de son côté fait affaire avec le propriétaire, M. Ireby, qui rentre précisément chez lui. Tous deux se rendent au champ, où ils ont la surprise de trouver Harry, son troupeau et le bailli. M. Ireby fait chasser Harry et son troupeau. Robin offre aussitôt à son ami de partager la pâture. Mais Harry est profondément blessé dans son orgueil. Il refuse avec dédain.
Il se rend alors au cabaret où les deux amis avaient décidé de passer la nuit. Là, il trouve une pâture à prix élevé, dans un marais stérile. Ce qui ne fait qu’aggraver son ressentiment envers Robin, dont il déplore le manque de foi et d’amitié. Il est encouragé dans cette mauvaise disposition par le bailli, par le cabaretier et par deux ou trois buveurs se trouvant là. Les uns sont poussés par la traditionnelle haine des Écossais qui subsiste dans les régions frontalières, « les autres par cet amour général du mal, qui caractérise le genre humain dans tous les rangs ». Et la bière ne manque pas de jouer son rôle, qui est d’exalter ou d’exaspérer la passion du moment — « qu’elle soit bonne ou mauvaise ».
Robin est longuement retenu chez M. Ireby. Il est tard quand il arrive à son tour au cabaret. Son apparition est saluée par un froid silence. Et très vite tout le monde se met à le railler, à lui chercher querelle. Robin reste calme. Harry lui propose de se battre, et de redevenir amis ensuite. Robin propose de rester plutôt amis, et de ne pas se battre. Harry le traite de lâche. Robin arrive encore à se maîtriser. Il rappelle seulement à Harry qu’il ne fut pas un lâche le jour où il lui sauva la vie dans un gué. Ce souvenir fait hésiter Harry. Le bailli jette alors de l’huile sur le feu en reprochant à Harry de laisser un affront impuni. Harry le rabroue sèchement, mais l’argument a porté. Harry craint d’être la risée de tout le pays s’il ne se bat pas. Il demande une nouvelle fois à Robin d’accepter un combat aux poings. Robin propose plutôt que l’affaire soit produite devant un juge anglais, si Harry estime que son ami a quelque tort envers lui. Mais tous les spectateurs protestent : pas de loi, pas d’homme de loi, des coups !
Robin fait valoir qu’il ne sait pas se battre « comme un singe », avec ses mains et avec ses ongles. Il propose un duel à l’épée, en baissant la pointe au premier sang, « comme un gentilhomme ». Ce qui provoque de longs éclats de rire dans l’assistance, et déchaîne les sarcasmes. La colère commence à gagner Robin, qui met la main à son plaid, là, où habituellement il serre son couteau. Il veut alors quitter les lieux. Mais Harry s’y oppose en le jetant à terre. Le combat est inégal. Robin est de petite taille. Harry est grand, robuste, redoutable combattant, rompu à l’art du pugilat comme à celui de la lutte. Le sang de l’agressé a tôt fait de couler. Robin a maintenant perdu tout son calme. Il attaque avec une rage frénétique, mais ne peut rien contre le sang-froid, la force et la science du combat de son adversaire. Il se retrouve inanimé sur le plancher de la cuisine. Le bailli aimerait qu’il reçoive un complément de correction. Mais Harry estime que les choses doivent en rester là, et que les deux combattants doivent se serrer la main. Robin refuse et sort.
L’hôtesse reproche à Harry de s’être fait d’un ami un ennemi mortel. Harry estime que Robin est un brave garçon, et qu’il ne lui gardera pas rancune. L’hôtesse, dont la mère est écossaise, n’en est pas si convaincue. Harry trouve dans le cabaret un acheteur pour une bonne partie de son troupeau. Ayant réalisé une excellente affaire, il oublie la dispute.
Robin, lui, ne pense qu’à la vengeance. Insulté, battu, il ne se sent plus digne ni du nom qu’il porte, ni de la famille à laquelle il appartient. Il marche jusqu’à l’endroit où il sait trouver Hugh Morrison, à plusieurs milles de là. Hugh se fait beaucoup prier pour lui rendre son poignard, car il flaire la vilaine affaire. Il essaie d’en savoir plus. Il propose même d’aller en force avec d’autres bouviers écossais exiger réparation, si Robin a subi quelque offense. Robin ayant inventé un prétexte, Hugh finit par céder. Il rend le poignard à son propriétaire. Robin retourne au cabaret, où il trouve Harry toujours d’aussi bonne humeur, toujours confiant dans sa propre force et toujours disposé à la réconciliation sans cacher son mépris pour son adversaire.La Fille du chirurgien
Dans l’Écosse de la fin du xviiie siècle, le médecin Gideon Gray recueille un nouveau-né qu’il appelle Richard Middlemas, du nom du village de naissance. La mère est juive et, sous la pression familiale, ne peut épouser le père, catholique et jacobite. Les parents adressent régulièrement au médecin une allocation, et garantissent pour l’enfant une somme importante qui lui sera versée à sa majorité. Richard grandit auprès de Menie, la fille du médecin. Richard et son ami Adam Hartley sont tous deux amoureux de Menie. Le préféré de Menie est Richard, pourvu d’agréables qualités.
Mais, à l’âge adulte, Richard commence à changer. Il devient soupçonneux, égoïste.La Jolie Fille de Perth - Tome II
Assaut d’une maison bourgeoise
En pleine nuit, aidé de cinq compagnons armés, le fils du roi, le duc de Rothsay, tente d’enlever une bourgeoise, Catherine Glover, la plus jolie fille de Perth. Surgit un autre prétendant de Catherine, le bouillant forgeron Henry Smith, qui met la bande en déroute. Dans la bagarre, il a tranché la main de sir John Ramorny, grand écuyer du prince.
S’il a la faveur du père de Catherine, Henry Smith n’est pas assuré de gagner le cœur de la douce jeune fille. Celle-ci lui reproche un tempérament trop querelleur. Du reste, elle ne paraît pas insensible au charme de Conachar, un Highlander, l’apprenti de son père.Pays en proie à la violence
Le roi, qui réside alors dans le monastère des dominicains de Perth (en), apprend toute une série de mauvaises nouvelles. Car sa faiblesse permet aux ambitions, aux jalousies, aux convoitises, aux mépris, aux rancunes de s’exacerber et de devenir moteurs de violence : « Le démon du carnage est déchaîné sur tout le pays. » Ainsi, des batailles sanglantes menacent d’opposer deux clans des Highlands.
Et les dominicains avides obtiennent du roi une enquête visant « les hérétiques », c’est-à-dire les réformateurs, à qui ils attribuent tous les tumultes, tous les désordres : le roi accepte de nommer une commission pour les faire arrêter et les juger.
Par ailleurs, il a du mal à contenir l’ambition des deux plus remuants seigneurs de son royaume, le comte de Douglas et le comte de March8. Emporté par son ressentiment envers Douglas, ce dernier va jusqu’à ouvrir la frontière aux Anglais.
Quant à Rothsay, le jeune prince, il fait tout pour exciter la haine que lui portent deux personnages extrêmement puissants : son oncle le duc d’Albany et le comte de Douglas.Meurtre d’Oliver Proudfute
Le forgeron Henry Smith s’est fait un dangereux ennemi en la personne de l’apothicaire Dwining, qu’il accable de mépris et d’injures. Si Ramorny dédaigne de se venger de celui qui l’a mutilé parce qu’il n’est qu’un artisan, Dwining a la rancune plus tenace. Il convainc Ramorny de faire assassiner le forgeron. Mais le séide de Ramorny chargé du meurtre tue par erreur un innocent bonnetier.
Le prince produit un témoignage qui exonère Ramorny lui-même. Il tient cependant à préciser que le crime peut avoir été commis par des gens de la maison de Ramorny. Ces derniers sont alors soumis à une épreuve de jugement de Dieu, appelée « droit de cercueil » : le cadavre saignera pour désigner le coupable. L’assassin, Bonthron, refuse de s’approcher du cercueil. Il doit donc rencontrer en combat judiciaire (à la hache) Henry Smith, champion désigné par la veuve du bonnetier. Vaincu par Smith, l’assassin va être exécuté. Auparavant, il tient à se venger du prince héritier, à qui il garde rancune pour des propos méprisants. Il le désigne comme l’instigateur du crime — ce qui est totalement faux — et comme présent physiquement dans l’assaut de la chambre de Catherine — ce qui est vrai.Poursuites contre les réformateurs
Catherine et son père sont obligés de fuir la ville, car ils sont suspects d’hérésie et risquent le bûcher. Catherine doit être bientôt mise en sécurité au château de Falkland, sous la protection de lady Marjory, fille du comte de Douglas ; tandis que son père, Simon Glover, trouve refuge dans les montagnes, sur les bords du loch Tay. Il y rencontre le nouveau chef du clan Quhele, Eachin MacIan. Ce dernier n’est autre que Conachar, son ancien apprenti, et l’un des amoureux de Catherine.
Pour éviter un embrasement général des Highlands, le roi accepte que le différend vieux d’un siècle entre les clans Quhele et Chattan soit réglé par un combat à outrance, en champ clos, à Perth, entre 30 guerriers d’un clan et 30 guerriers de l’autre. Effrayé par cette perspective, Eachin avoue à son père nourricier qu’il est un lâche. Il accepte un lamentable arrangement pour éviter de figurer à la tête de ses 29 hommes : le plus jeune guerrier du clan Chattan va fuir à la veille du combat en compagnie de son amoureuse du clan Quhele, et l’on rétablira l’équilibre en dispensant Eachin de se battre.Assassinat de Rothsay
Par un concours de circonstances, lady Marjory, désignée comme protectrice de Catherine, a quitté le château de Falkland juste avant que Catherine n’y arrive. Ramorny convainc le prince de s’y rendre pour profiter de l’aubaine. Il s’agit d’un piège : Catherine est bien là, mais le prince est jeté dans un cachot par Ramorny, qui l’y abandonne plusieurs jours sans nourriture, puis précipite sa fin. Ramorny agit à la fois par vengeance personnelle envers le prince et parce que le duc d’Albany lui a promis un comté.
Prévenu par Catherine, le comte de Douglas, nouveau lieutenant général du royaume, arrive sur les lieux. Allié du duc d’Albany, il n’est cependant pas complice du crime.Combat des Clans
À Perth, trois jours avant le combat des Clans (en), le forgeron Henry Smith est abusé par une fausse nouvelle : Catherine, lui dit-on, est dans les montagnes, auprès de son prétendant Eachin. La jalousie de Smith vis-à-vis de ce rival se transforme en fureur.
Le jour du combat, le camp Chattan compte comme prévu un guerrier de moins. Mais le second du clan s’oppose à ce que le chef adverse, Eachin, soit dispensé du carnage. Smith, pour pouvoir en découdre avec son rival, se porte volontaire et complète le camp Chattan.Kobo 電子書 購買注意事項如下:
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